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1 Nous ne sommes pas souverains car une élite financière nous a confisqué la création monétaire

L’esclavage par la création privée de monnaie contre dette publique. Liliane Held Khawam



Cet article, donné en lien, présente une synthèse du conflit qui a opposé des président américains soucieux de l'intérêt général face à une oligarchie financière cherchant à contrôler la création monétaire. L'historique a son point de départ dans les années 1800 (même époque pour la création de la Banque de France). Cet article n'évoque pas JF Kennedy, dont on sait qu'il a connu une fin tragique quelques mois après avoir lui aussi réalisé une création monétaire publique, rapidement supprimée par son successeur.

La conclusion est plutôt simple : lorsque la création monétaire est privée, elle échappe au contrôle de l'intérêt général. De fait, ceux qui ont le pouvoir de créer l'argent par le contrôle des crédits (90 à 95% de la masse monétaire), façonnent le monde selon leurs objectifs, et progressivement contrôlent les politiques du monde à coup de pressions et de lobbying, pour parvenir à la situation actuelle d'un super Etat bancaire international, malheureusement contrôlé par une minorité non élue, invisible et dont les intentions sont néfastes pour la liberté et l'humanité.

Conclusion de Liliane Held-Khawam :

L’esclavage planétaire par la dette publique est une réalité que nous ne pouvons occulter. Et celle-ci ne peut être dénoncée sans que sa cause première ne le soit aussi. Et celle-ci est la création monétaire contre crédit accordée aux privées qui usent et abusent de leurs pouvoir qui n’a plus de limites.

Quelques extraits de l'article de Liliane Held-Khawam :

30 ans après le véto du président Jackson quant au renouvellement de la loi qui régit la banque centrale, le président Lincoln franchit un pas de plus en créant une monnaie émise par l’Etat. Ceci va déclencher les foudres des banquiers internationaux. Je vous mets une référence à un de leur courrier surnommée Hazzard letter qui est reprise dans les archives du registre du Congress américain (page 9316). Dans ce passage, l’abolition de l’esclavage est quasiment actée, et les auteurs y sont favorables. Selon eux, l’esclavage a un coût puisqu’il faut entretenir le travailleur alors que le programme européen piloté par l’Angleterre fera que le capital contrôlera la force de travail par les salaires! Selon ce message, il faut contrôler la monnaie pour réduire les coûts de la main d’oeuvre. Il est par ailleurs précisé que « la grande dette que les capitalistes veilleront à ce qu’elle soit faite au sortir de la guerre doit être utilisée comme moyen de contrôler le volume monétaire . Pour y arriver il faudrait utiliser les obligations publiques comme base du système bancaire. Et de finir le passage en se référant au greenback qui selon les auteurs du texte ne devrait pas être plus longtemps mis en circulation sans qu’ils ne puissent le contrôler.


Un autre passage très surprenant et largement repris par nombre d’auteurs proviendrait du journal Times of London de 1865. La citation est la suivante:

« Si cette politique financière malicieuse, qui a son origine en Amérique du Nord, devait être soutenue de manière inconditionnelle et sans limite dans le temps, alors ce gouvernement fournirait son propre argent sans coûts. Il rembourserait les dettes et serait sans dettes. Il aurait alors tout l’argent nécessaire pour développer son commerce et serait si prospère que cela serait sans précédent dans toute l’histoire du monde. Les cerveaux et les fortunes de la planète convergeraient vers les Etats-Unis. Ce pays doit être détruit sinon il détruira toutes les monarchies de la planète… »

Cette position-clé des « primary dealers » rend chaque pays de la planète otage de ces créanciers. Plus les dettes progressent, et plus ce privilège royal leur permet d’imposer leurs programmes politiques, économiques, sociaux, sociétaux, technologiques en tant que quasi propriétaires desdits États. Mais ils vont aussi exiger des droits de regard sur la gouvernance publique, et à réclamer des compensations en patrimoine public à partir d’un certain ratio d’endettement. En cas de refus, une pression peut très facilement être exercée par la fermeture des robinets des crédits et/ou le blocage du circuit de règlement des paiements, mais aussi par la pénalisation des conditions d’octroi du financement de la dette publique (taux d’intérêts, …).





 
 
 

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