synthèse d'un échange sur les réseaux sociaux par l'auteur de "questions d'argents, un parfum de révolution" (Jérôme Lemant) en téléchargement gratuit sans inscription
L’état n’a pas besoin d’
emprunter à la banque centrale, il a autorité sur la banque centrale car c’est lui et non la banque centrale qui crée la monnaie.
Par les critères de Maastricht, les états se sont imposés de respecter un déficit public à 3% du PIB et une dette maximum à 60% mais très peu parviennent à tenir l’accord ce qui est bien la preuve qu’il peuvent faire ce qu’ils veulent !
Par exemple : je suis hospitalier, l’état me paye et verse mon salaire sur mon compte privé. Il vient de fabriquer cet argent en tapant sur son ordinateur et en écrivant +4000 (par exemple). Il fait de même avec les fonctionnaires ou ses fournisseurs. Il crée l’argent à partir de bits !
L’état ne regarde pas si il a assez sur ses comptes avant d’aller faire la guerre au Mali.
En cas de guerre ou de crise l’état dépense et le déficit généré est l’état naturel du système, ce déficit se retrouve dans nos poches tant que l’état n’a pas récupéré sa mise par les taxes et les impôts afin d’éviter l’hyperinflation. Il dit qu’il n’a pas d’argent parce qu’il craint l’hyperinflation.
L’état se croit alors obligé d’ équilibrer sa feuille comptable et emprunte sur les marchés à hauteur du manque après impôts.
La réalité est que ceux qui prêtent à l’état sont des réfractaires à l’impôt !
Car un état ne peut jamais être endetté ! Il est tout simplement en déficit de trésorerie qui sera comblé tôt ou tard par une taxe. Il peut donc dépenser ce qu’il pense être bon en tout indépendance vis à vis de la BCE. La BCE gère les banques mais n’a pas grand-chose à voir avec les dépenses de l ‘état.
Il n’y a donc rien à changer sauf notre manière de comprendre le système : l’état peut tout financer en se passant d’emprunts auprès des banques privées mais il doit s’assurer de récupérer sa mise pour se protéger du risque d’hyperinflation.
Ce qui explique qu’une politique d’austérité, de démantèlements des services publics ou de privatisation de biens communs pour équilibrer le budget de l’état revient à détruire l’état et sa raison d’être.
Ceci n’est pas une théorie, ce sont des faits ! Un état est libre de dépenser autant qu’il veut, la seule limite est l’hyperinflation qui arrive si l’état ne s’est pas débrouillé à récupérer la somme dépensée. Les dépenses étant antérieures aux recettes qui permettent de les effacer.
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