La loi de 73 ne fut pas une des causes majeures de la crise des dettes souveraines actuelle, puisque la France n'avait pas le choix de la passer ou pas. La véritable cause fut l'abandon en 1971 d'un système de changes contrôlé par les gouvernements au profit d'un contrôlé par les marchés... La loi de 73 n'en fut que la conséquence inéluctable ! Tous les grands pays occidentaux ayant abandonné le financement direct du trésor par leur banque centrale depuis 1949 (USA, D, J, B, NL et même l'Italie !) la France n'avait qu'à s'y résoudre pour pouvoir "donner confiance aux marchés" (à partir du moment où Nixon et le reste des pays occidentaux décidèrent d'abdiquer le contrôle des changes au profit des marchés, dit changes flottants, cela devenait une nécessité...). La loi de 73 n'a rien de spécifique à la France ni à la zone Euro puisque toutes les autres monnaies du système international des changes flottants ont l'équivalent. Abandonner la loi de 73 (ou son équivalent pour l'euro l'art. 123) sans abandonner le système des changes flottants, contrôlés par les marchés, est impossible. 77. Le mercredi 4 janvier 2012 à 01:17, par chris06 Petites remarques: "• L'affirmation que ce Président (d'abord d'une grande banque privée, puis de la République) a signé en 1973, au nom du peuple français, une mesure qui consiste à obliger l'État à emprunter (principalement) aux banques privées l'agent dont il a besoin (quand il en manque) moyennant un INTÉRÊT RUINEUX, et surtout à un TAUX VARIABLE AU GRÉ DES HUMEURS DES MÊMES BANQUES (via des "agences" complices), cette affirmation est aussi UN FAIT, parfaitement incontestable." (E. Chouard) OUI, mais il est parfaitement contestable de sous entendre qu'il l'a fait par conflit d'intérêt ! Il y était obligé par la décision de Nixon de 1971. "• L'affirmation que cette mesure est contraire à l'intérêt général (puisque tous les emprunts d'État sont devenus mécaniquement coûteux) ET favorable à l'intérêt des banques privées (qui perçoivent précisément ces intérêts, et dont fait partie, à plus d'un titre, la banque Rothschild elle-même) est encore UN FAIT, parfaitement incontestable." (E. Chouard) Il ne s'agit pas d'un FAIT et c'est une conclusion parfaitement contestable. Il faudrait d'abord démontrer que ne pas signer cette loi aurait été meilleur pour l'intérêt général. Donc, se poser la question de quelles auraient été les conséquences dans le cadre d'un système de changes flottants si la France avait été le seul pays à continuer à financer directement son trésor public par sa banque centrale? Or le calcul qui a été fait par André Jacques Holbecq suppose que cela n'aurait eu aucune conséquences sur le cours du Franc par rapport aux principales monnaies. Notamment il suppose que l'inflation aurait été la même avec ou sans cette loi. Ces hypothèses ne sont absolument pas justifiées. "• La constatation que la dette publique française s'est progressivement envolée depuis cette année 1973, et que la charge de cette dette s'est envolée dans le même mouvement, cette constatation est encore UN FAIT, parfaitement incontestable." (E. Chouard) C'est uniquement vrai après guerre (la France a connu des périodes ou ses dettes publiques étaient très élevées dans son histoire avant 1945). Or comparer la période 1945-1971 qui fut dans un système monétaire international différent (changes fixes, Bretton Woods), de surcroît de forte croissance, et sans l'impact des chocs pétroliers, avec la période suivante, et constater que la dette publique s'est envolée après la loi 73, en sous entendant qu'il y a lien de cause à effet, est parfaitement contestable. Il faut bien comprendre que les 30 dernières années de croissance dans les pays occidentaux ne furent obtenues que grâce à un endettement public et privé massif ! Et on veut nous faire croire qu'on peut continuer indéfiniment
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