a) de panser les plaies en se positionnant comme assureur de la crise. L'état doit assurer complètement le chômage (le chômage partiel est une bonne mesure mais insuffisante) mais également les pertes de revenus de tous les indépendants, y compris les profits des commerçants et autres (seul le montant de l'indemnisation est à définir) Le principe = maintenir leur revenu à tous ceux qui travaillent (+ les petits bailleurs ou épargnants en dessous d'un certain niveau)
Même principe pour les entreprises qui perdent beaucoup de chiffres d'affaires.L'état doit prendre en charge la totalité des pertes d'exploitations (charges fixes et certaines variables non proportionnelles) Y inclure la rémunération des dirigeants jusqu'à un plafond à déterminer (ils peuvent supporter une baisse de revenu). Cela doit conduire à ce qu'aucune entreprise ne soit en situation de cessation de paiement et contrainte de mettre la clés sous le paillasson.
J'irai même jusqu'à reprendre les dossiers de toutes les petites entreprises et travailleurs indépendants pour leur appliquer ces dispositions, les indemniser en conséquence, ce qui en fera peut-être renaître certaines.
b) pour régénérer l'économie il ne faut pas s'inquiéter outre mesure. La phase actuelle générera un rebond avec certainement une petite inflation pour compenser les pertes, donc il ne faut pas s'inquiéter d'une éventuelle spirale déflationniste généralisée. Elle sera constatée sur certains secteurs mais cela relève de la transition du modèle économique. L'économie peut tourner au ralenti sans problème dès lors que les secteurs essentiels tournent suffisamment pour satisfaire les besoins (alimentation, santé, sécurité, énergie, communications pour maintenir certains transports et le lien social, etc.)
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